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We search for someone to identify with in this new hyper-sexualized world, a world we want no part of, despite the pressure we feel to conform to it. We try to negotiate with him, maybe a cancer, or an amputation, anything to rid ourselves of these strange feelings that have taken hold. We lose ourselves to anger and frustration, cursing a god that would impose such a harsh life on us.
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Once that’s done, you can integrate your sexuality into your daily life, you grow, and you realize that there are worst things in life than being gay!Īs a child we have this ideal of what a family is, and we assume that we’ll easily attain that dream, but the realization that you’re gay turns that notion on its head – in the beginning. “Being gay, is it good, bad, or both? The hardest part of being gay is accepting yourself. Alors on desserre les poings et on trouve que tout ça en valait la peine.” On prend conscience que ce détour obligatoire nous a fait voyager à travers nous-même, nous a permis de s’ouvrir aux autres, de s’ouvrir à la différence, on se sent entier et enfin libre. Finalement on se reconstruit dans une authenticité qui nous réjouit et on se rend compte qu’on ne le déteste pas tant que ça ce Christ.
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On regarde derrière sans avoir envie d’y retourner. On se regarde dans le miroir et enfin on aime assez ce qu’on y voit.
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L’ambiguïté s’installe entre ce qui est normal et malsain, on avance et on revient sur nos pas.Įt puis un jour on aperçoit la lumière au bout du tunnel, on respire une bonne bouffée d’air. Puis on se dévoile au grand jour, on cesse de se mentir et de mentir aux autres, sauf à sa grand-mère trop vieille pour comprendre, on fait face aux préjugés, les nôtres et ceux des autres, on a peur d’aimer, de s’ouvrir, on se le reproche et on renvoie chier le bon dieu, on s’achète un pantalon trop serré et on le rapporte au magasin. On est confronté à nos propres préjugés, on se déconstruit pour retrouver une nouvelle identité, on tente de se trouver de nouveaux repères, non sans peur, angoisse ni vertige. On cherche à qui s’identifier dans ce nouvel univers d’hyper sexualisation auquel on n’a pas envie d’adhérer malgré la pression qui nous y pousse. On voudrait négocier avec lui un cancer, voir même une amputation en remplacement de ce mal étrange et intense qui nous habite. La frustration et la colère s’emparent de nous et nous fait regarder en l’air pour envoyer chier le bon dieu de nous imposer un tel défi. Ça débute par faire le deuil de notre idéal de vie que l’on c’était imaginé dès le jeune âge, d’un modèle de famille qu’on croyait facilement réalisable. Après l’acception il reste à l’intégrer, une fois intégré on y trouve du bon, on grandit et on se dit qu’il y a pire que ça dans la vie !
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Simon, Management, Montreal, Canada, Simon, in his own words: “Être homosexuel, bon ou mauvais ou les deux ? Le plus difficile est de l’accepter pour soi-même.